Nos campings à proximité de Bourg-en-Bresse et du monastère de Brou

Un monastère né d’une histoire d’amour

C’est pour rendre hommage et témoigner son amour à son mari, Philibert le Beau, duc de Savoie, mort lors d’une partie de chasse, que Marguerite d’Autriche décide de construire le monastère royal de Brou, là où se dressait jusqu’à lors un modeste prieuré. Décidée à être inhumée aux côtés de son époux à sa mort, ce monastère devait abriter trois somptueux tombeaux : celui de Philibert le Beau, celui de sa mère et celui de Marguerite d’Autriche elle-même. Les travaux débutent en 1505. Le chantier est assez rapide (enfin, pour l’époque !) puisque le monastère est achevé en 1532. Marguerite d’Autriche y envoie la crème des artistes de l’époque dont l’architecte Loys Van Boghem. Elle meurt malheureusement en 1530. Elle n’aura jamais l’opportunité de voir son œuvre achevée. À sa mort, elle rejoint son mari et est inhumée à Brou en 1532.

Une église unique en France et un écrin pour trois tombeaux

L’église du monastère de Brou est unique en son genre en France puisqu’il s’inspire des styles architecturaux d’Europe du Nord. Sa toiture, notamment, est somptueuse. D’autant que sa rénovation à l’orée du 21e siècle lui a rendu tout son éclat. D’un style gothique flamboyant, cette église est une véritable dentelle de pierre.

Cette église est un magnifique écrin pour les trois tombeaux qu’elle était censée accueillir. Le tombeau de Marguerite de Bourbon, mère de Philibert le Beau, est creusé dans le mur sud. La duchesse y est représentée en habits d’apparat. Les tombeaux de Marguerite d’Autriche au nord et de Philibert le Beau au centre sont deux tombeaux monumentaux élégamment décorés. Ces tombeaux sont conçus en 2 parties, le gisant, en haut, représente la personne comme si elle était vivante, dans ses habits d’apparat, en bas, on retrouve la personne décédée, habillée de façon plus simple. Ces tombeaux ont été restaurés en 2018. Lors de votre visite du monastère, prenez le temps d’admirer la finesse du travail, mais aussi la qualité des matériaux où le marbre blanc de Carrare de Pise cotoie de la pierre noire venue de Belgique et de l’albâtre du Jura.

Entre la nef, prévue pour les fidèles, et le chœur, réservé aux religieux, se dresse le jubé. Cette clôture de pierre est d’un incroyable raffinement. C’est l’un des rares encore en état en France. À l’origine, son rôle était de permettre à Marguerite d’Autriche de passer de ses appartements à l’église. Un itinéraire que vous pouvez suivre aujourd’hui. Depuis le haut du jubé, découvrez la nef et le chœur d’un nouveau point de vue. En l’empruntant, vous rejoindrez les appartements de Marguerite, le musée municipal des beaux-arts et les trois cloîtres du monastère.

Des vitraux colorés d’origine

Les vitraux de l’église ont survécu aux affres du temps. Les vitraux qui ornent le chœur et les chapelles adjacentes ont été réalisés entre 1525 et 1532. Ils mettent en scène Marguerite d’Autriche et Philibert le Beau dans des situations inspirées des évangiles. Réalisés par des maîtres-verriers bressans et lyonnais, ils s’inspirent des gravures de Dürer et du Titien. À eux seuls, ils justifient une visite du monastère lors de vos vacances en camping dans l’Ain à proximité du monastère de Brou.

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Le lac de Paladru niche parmi des collines verdoyantes qui composent un magnifique écrin pour ce joyau turquoise. Le lac doit sa couleur à la craie lacustre qui recouvre ses fonds. C’est l’époque glacière, il y a environ 12.000 ans, que se sont façonnés ces paysages. L’homme y arrive en 2700 avant notre ère avec une des premières communautés humaines de l’Isère, imitée quelques siècles plus tard par les chevaliers -paysans de l’an Mil qui trouvent également refuge sur les rives du lac de Paladru. Cette présence humaine a fait du lac de Paladru une importante zone archéologique. Le tout nouveau Musée Archéologique du Lac de Paladru, inauguré en juin 2022, permet d’en apprendre plus sur les vestiges qu’ont mis à jour les fouilles archéologiques menées depuis plusieurs décennies autour du lac.

Le lac de Paladru, un espace naturel préservé a decouvrir pendant vos vacances en camping en isere

Outre son intérêt historique, le lac de Paladru est également un site d’une grande richesse naturelle. Il ne compte pas moins de 7 espaces protégés sur ses rives. Les amateurs d’ornithologie apprécieront tout particulièrement le site naturel des Grands Roseaux où nidifient des colverts, des cygnes ou encore des grèbes huppés. Il peut se découvrir en empruntant le Chemin des Marais, une voie verte ponctuée de points d’observation.

Un lac de baignade à proximité de votre camping en isère

Le lac de Paladru est bordé par 4 plages municipales. Vous pourrez donc vous y baigner pendant votre séjour en camping en Isère. La baignade est uniquement autorisée sur ces plages, mais les chiens y sont interdits. Trois de ces plages sont payantes (les plages du Pin, Paladru et Montferrat) alors que la 4e, la plage de Charavines, est, elle, gratuite. Vu que le lac est peu profond (36 mètres), il chauffe bien pendant l’été et sa température peut atteindre 25°. La baignade n’est pas la seule activité proposée par le lac de Paladru. Vous pourrez en effet vous y adonner à la pêche ou à la navigation. Cette dernière est toutefois réglementée. Il faudra vous acquitter d’un droit de navigation dont le tarif varie en fonction de votre embarcation (avec ou sans moteur, électrique, etc.).

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